L’histoire est belle et émouvante. Elle est celle d’une superbe propriété de Saint-Emilion, situé à 6km seulement à vol d’oiseau du château la Gaffelière que gère Alexandre de Malet-Roquefort et dont il est co-propriétaire avec ses deux frère et sœur. Niché dans un environnement particulièrement paisible, posé au creux d’un parc superbe où la beauté des pins parasols et des cèdres bicentenaires n’a d’égal que celle des mêmes essences aussi anciennes plantées dans le parc du 1er Cru Classé B. Puyblanquet, c’est un château qui était dans la famille Malet-Roquefort depuis le XVIIIème siècle. Un lieu qui était chéri depuis plusieurs siècles lorsqu’un drame contraignit à sa vente. Nous sommes en 1958 et le grand-père d’Alexandre décède précocement. Son père, Léo qui n’a alors que 24 ans, doit faire face à des droits de succession très conséquents. Sans autre choix possible et à contre-cœur, il se résout à vendre Puyblanquet à la famille Jacquet. Celle-ci le conservera pendant plus de 60 ans. Et comme une heureuse pirouette du destin, l’occasion va se présenter en 2020 de racheter les 19 hectares de cette magnifique propriété réputée pour la qualité de son terroir argilo-calcaire depuis le XIXème siècle. « C’est l’une des rares fois où j’ai vu mon père pleurer », confie avec émotion Alexandre. Cette blessure profonde qu’il n’avait jamais digérée allait enfin pouvoir se refermer.