Bourgogne Pommard

La Maison Aegerter, installée à Nuit-Saint-Georges en Côte-d’Or, évolue dans une région connue à la fois pour ses traditions et pour ses innovations. Paul, le jeune patron vigneron, a su donner à ses vins une identité propre. Chez les Aegerter, on ne force pas la nature, on l’écoute, on la bichonne. Les cuvées, des plus accessibles aux plus exceptionnelles, ont toutes en commun le fait d'être le fruit d’une vision et d’une dynamique résolument modernes. Le meilleur des terroirs de la Bourgogne mérite bien cela : des passionnés suffisamment audacieux pour sortir des sentiers battus et proposer aux consommateurs, débutants comme experts, des sélections pointues, des assemblages nouveaux, des bouteilles différentes.

Voici une maison de production et de négoce dont la marque de fabrique est la créativité. Ce trait de caractère, transmis de génération en génération, c’est l’ADN Aegerter. Bon sang ne saurait mentir.

Appellation
Pommard
Il faut prendre garde aux idées toutes faites : la célébrité du Pommard au XIXème siècle lui vaut l’image d’un vin insistant et viril. En réalité, les terroirs, les vinifications et l’âge nuancent ce portrait pour offrir un vin riche en sensibilité. Rouge profond, rubis pourpre foncé, sa robe aux lueurs mauves rappelle le mot de Victor Hugo : « C’est le combat du jour et de la nuit ! ». Arômes de mûre, myrtille ou encore de groseille, noyau de cerise, prune mûre. Une évolution féline et sauvage n’est pas rare avec le temps. La maturité l’oriente vers le cuir, le chocolat, le poivre. Un vin à laisser un peu vieillir afin qu’il s’ouvre pleinement : texture ronde, structure délicate et affirmée, fruité en bouche, la mâche tannique prenant alors son arrondi. Riche ? Assurément. Le type même du vin de Bourgogne depuis plusieurs siècles : rouge, coloré, bouqueté, ferme et loyal. Pommard : ce nom généreux sonne bien. Il emplit à lui tout seul le verre et la bouche. Situés en Côte de Beaune, entre Beaune et Volnay, Pommard, ses crus et ses belles demeures marquent l’endroit où la Côte s’incline légèrement du côté d’Autun. Jadis la terre a appartenu ici aux ducs de Bourgogne, à des établissements religieux dont l’abbaye de Cîteaux, et à de vieilles familles comme les Marey-Monge… Dès le Moyen-Âge, on voyait le Pommard comme « la fleur des vins du Beaunois ». C’est le vin de référence… Exclusivement un rouge issu du Pinot Noir. L’Appellation d’Origine Contrôlée a été reconnue en 1936, parmi les premières. Sur la partie la moins élevée, des alluvions anciennes, puis au milieu des coteaux, les sols argilo-calcaires sont bien drainés grâce à un cailloutis de débris rocheux. En montant encore, on trouve des marnes oxfordiennes (jurassique), des sols bruns calciques et bruns calcaires. L’oxyde de fer rougit parfois la terre. Expositions au levant et au midi. Altitude : entre 250 et 330 mètres.
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